Il y a vingt ans au Québec, Yvon Leduc et Robert Gravel détournèrent la patinoire, les chemises rayées et les tiers temps du hockey pour donner aux amateurs de théâtre et aux acteurs le frisson du direct, de l'invention et du danger. Ce fut le début de la grande histoire de l'improvisation théâtrale.
Deux équipes se mêlant pour improviser des histoires extraordinaires devant un public ébahi.
Le jeu a rapidement traversé l'Atlantique et réunit aujourd'hui la francophonie dans un même élan. Il est pratiqué en France et au Québec, en Belgique et en Suisse, mais aussi au Maroc, en Italie, en Allemagne et en Espagne.
Sur l'Hexagone, le jeu s'est d'abord installé à Paris, puis en province où ont été fondées les Ligues d'Improvisation régionales. De cet engouement s'est crée l'AFLI : l'Association Française des Ligues d'Improvisation qui promeut les rencontres entre les Ligues.   

Imaginez une patinoire de six mètres sur six entourée de gradins sur trois côtés. L'ambiance baigne dans un jeu d'éclairage sportif supporté par une musique dynamique. Imaginez un maître de cérémonie président la séance, un arbitre roi sur le terrain et deux assistants le secondant. Imaginez les spectateurs munis d'un carton de vote bicolore, d'un règlement officiel et d'un chausson à balancer s'il est mécontent de l'improvisation.
Maintenant  pendant trois périodes de trente minutes chacune imaginez une quinzaine d'histoires, toutes poétiques et invraisemblables qui naîtront sous vos yeux pour la seule et unique fois. Traversez des univers médiévaux, des tornades de rire, de sombres ambiances meurtrières, de belles histoires d'amour, des aventures aux héros ineffables : laissez vous porter par l'imagination des joueurs.